Sur la Montagne-Sainte-Geneviève, à deux pas des Grandes Ecoles et des Universités, le ChantAirelle, 17 rue Laplace, Paris 5e, c’était à la fois l’Auvergne à Paris et un petit restaurant très Quartier Latin accueillant, entre autres, une clientèle d’universitaires qui y avaient établi leur « cantine », prologue à leurs séminaires de l’après-midi ou prolongement de ceux du matin. 

Mais quelles que fussent leur origine et leurs motivations, tous les clients étaient assurés de trouver au ChantAirelle un « petit coin charmant et absolument dépaysant », « un sacré luxe à Paris ». Mais aussi un vrai pari quand on ajoute au charme du lieu, une authentique cuisine de terroir à des prix étudiés, un service sympathique et bien d’autres petits plus pour construire une table qui « fai[sai]t plaisir à tout le monde sans exception ».
C’est l’histoire de cette rencontre inédite entre un lieu, un projet et un public que Frédéric Bethe, propriétaire du ChantAirelle, nous racontera avec la participation de ses clients. 
Au-delà de ce cas exemplaire, nous ouvrirons un débat sur l’évolution du commerce de bouche au Quartier Latin. Comment fait-il face aux mutations d’un quartier de plus en plus déserté par les étudiants qui en étaient l’âme ? En quoi cette évolution menace-t-elle son identité façonnée aussi bien par le commerce de la librairie que par ces petits restaurants qui étaient, à leur façon, les lieux d’un véritable commerce culturel ?

Pour faire le point sur le commerce de bouche au Quartier Latin, le Comité Quartier Latin organise une table ronde animée par Robert Lévy. Elle réunira Frédéric Bethe, propriétaire du ChantAirelle et Françoise Chenet, universitaire et cliente.
Le nombre de places étant limité, réservation obligatoire à l’adresse : comitequartierlatin@gmail.com
http://chantairelle.com

Photo Annie Spratt Unsplash
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