Balzac fit un court séjour dans la prison de la Garde nationale. Située rue des Fossés-Saint-Bernard, elle est surnommée l’hôtel Haricot.
Balzac y est emmené de force pour ne pas avoir respecté ses tours de garde. L’épisode est raconté d’une manière savoureuse par Max Genève, dans son dernier ouvrage, Le voyage de M. de Balzac à Turin, chez Serge Safran éditeur (janvier 2016).
« Cela dit l’expérience ne fut pas désagréable. Le commerce de certains compagnons d’infortune était même plaisant, Honoré y croise par exemple Eugène Sue, un collègue, feuilletoniste. Dès le premier jour, il rend sa "cellule" confortable, c’est toléré, il suffit d’y mettre le prix. Il obtient du feu, des chandelles pour travailler la nuit - il faut apporter d’urgentes et ultimes corrections aux épreuves du Lys dans la vallée - une table, un fauteuil. Il aime avoir des fleurs ? Des admiratrices lui en envoient. […] Pour échapper aux haricots de la cantine, il se fait livrer ses repas directement de chez les meilleurs traiteurs. » (pp.31-32)
Rencontre avec Max Genève, le mardi 22 mars 2016, à 20h30, au 1er étage du Café de la Mairie, place Saint-Sulpice, 75006 Paris. Dans le cadre des Mardi littéraires de Jean-Lou Guérin.
©BnF - Hôtel des Haricots (prison de la garde nationale), 1864. Graveur, Martial.
Ouverture d’une librairie pour personnes malvoyantes et potentielle vente de l’hôtel Scipion, la gentrification au Quartier Latin suit son cours... brève revue de presse...
Exposition des photos réalisées par Hélène Roger-Viollet, la fondatrice de la célèbre agence de presse qui porte son nom.
"Biocoop, le retour à la terre" a eu l’idée de donner l’historique de l’immeuble qu’il occupe, 1 rue le Goff – 12 rue Malebranche, 75005 Paris. Et cette histoire concerne au premier chef celle des principaux commerces culturels du quartier latin. A lire donc.